L’endométriose est caractérisée par la présence de tissus normalement retrouvés dans l’utérus, en dehors de la cavité utérine.
De l’endomètre se forme donc dans d’autres régions du corps, et va réagir aux sollicitations hormonales ; Il y aura donc des saignements au moment des règles.
Le tissu normalement présent dans l’utérus est évacué pendant les règles, pas les tissus d’endométriose.
Les tissus avoisinants vont créer une réaction de défense, et donc des adhérences, du tissu cicatriciel
Ceci entraînant donc des changements anatomiques, car les organes, censés être mobiles les uns par rapport aux autres, sont alors reliés.
C’est donc une maladie évolutive.
Possibilité de diffusion :
Elle touche environ 1 femme sur 10.
L’endométriose peut revêtir plusieurs formes, retardant souvent le diagnostic de plusieurs années.
Ils varient extrêmement entre les femmes, en termes d’intensité et de localisation.
Les symptômes sont généralement présents durant les années où la femme est en âge de procréer.
Le principal symptôme reste la douleur ; quand les lésions s’étendent, elles peuvent affecter les fonctions de l’organe, par exemple gêner le passage des trompes, la fonctionnalité des ovaires ou du système digestif…
La douleur et les symptômes associés peuvent être une réelle entrave à la vie quotidienne, empêchant la femme de se rendre au travail ou d’étudier, mais aussi avoir un impact très important dans l’intimité et la vie de couple.
Les douleurs ne sont pas forcément représentatives de la sévérité (stade I-IV) de l’atteinte endométriosique.
Elles sont souvent soulagées à la ménopause, quand la production d’oestrogènes cesse, ou durant la grossesse.
Les complications liées aux lésion endométriosiques peuvent être :
La chirurgie par coelioscopie, réalisée par un chirurgien spécialiste en endométriose, peut être proposée, en cas d’atteinte sévère, de douleurs importantes, ou de désir de grossesse, en préparation à un protocole de PMA par exemple.
L’opération proposée par le chirurgien dépend des lésions endométriosiques, des symptômes, et de l’âge de la patiente.
Médicaments : des anti douleurs, ou anti-inflammatoires sont proposés pour soulager les douleurs.
Un traitement hormonal (contraception) est souvent proposé pour diminuer le taux d’oestrogène, voire bloquer les règles quand elles sont trop douloureuses et/ou hémorragiques.
L’ostéopathie peut être d’une importance majeure dans la prise en charge de l’endométriose, et doit être envisagée dès l’apparition des symptômes.
Son but est de diminuer l’inflammation causée par un dysfonctionnement mécanique du squelette.
En travaillant sur la colonne vertébrale (charnière dorso-lombaire, lombaires, sacrum, coccyx) et les hanches notamment, l’ostéopathe optimise la posture de la patiente afin de diminuer le poids arrivant au niveau des organes pelviens, pour favoriser un bon retour veineux, et ainsi éviter une congestion veineuse, pourvoyeuse d’inflammation.
Le travail viscéral est également primordial pour redonner un maximum de souplesse dans les régions digestive et pelvienne, souvent fixées par les cicatrices et adhérences.
Les mobilisations musculaires aident également à modifier et optimiser la posture, afin de réduire douleurs articulaires et congestion pelvienne.
La chirurgie, réalisée par un chirurgien spécialiste en endométriose, peut être proposée, en cas d’atteinte sévère, de douleurs importantes, ou de désir de grossesse, en préparation à un protocole de PMA par exemple.
L’opération proposée par le chirurgien dépend des lésions endométriosiques, des symptômes, et de l’âge de la patiente.
Le traitement chirurgical, la plupart du temps réalisé par coelioscopie, permet tout d’abord d’affirmer le diagnostic d’endométriose, mais aussi de détruire les lésions endométriosiques, de retirer d’éventuels kystes (endométriomes), de retirer les adhérences (adhésiolyse), avec pour objectif de diminuer les douleurs et d’améliorer la fertilité.
Selon les localisation des atteintes de l’endométriose, le chirurgien gynécologique pourra travailler en collaboration avec un chirurgien urologue, ou digestif par exemple.
La phytothérapie, l’acupuncture peuvent également aider.
Le traitement chirurgical, la plupart du temps réalisé par coelioscopie, permet tout d’abord d’affirmer le diagnostic d’endométriose, mais aussi de détruire les lésions endométriosiques, de retirer d’éventuels kystes (endométriomes), de retirer les adhérences (adhésiolyse), avec pour objectif de diminuer les douleurs et d’améliorer la fertilité.
Selon les localisation des atteintes de l’endométriose, le chirurgien gynécologique pourra travailler en collaboration avec un chirurgien urologue, ou digestif par exemple.
Deux postulats de base
Il est donc primordial de surveiller, voire de modifier son régime alimentaire, en vue d’une meilleure santé, et d’une diminution des symptômes et des douleurs liées à l’endométriose, car l’alimentation joue sur l’inflammation, et le poids sur les douleurs.
Pour réduire l’inflammation chronique, il est nécessaire de connaître ce qui est facteur d’inflammation.
Au niveau alimentaire, il est essentiel de limiter les aliments dits acidifiants, qui sont pourvoyeurs d’inflammation ; les aliments alcalinisants à consommer pour compenser l’acidité, et rétablir un équilibre acido-basique, permettant une diminution de l’inflammation chronique.
Une hygiène de vie saine et apaisante est primordiale (respiration, yoga, pratique sportive, sommeil, phytothérapie, méditation, psychothérapie si nécessaire (PNL, EMDR), sophrologie.
Il peut être difficile et est souvent posé après de nombreuses années de douleurs.
Le contexte clinique est primordial (symptômes), le toucher vaginal peut aussi orienter le diagnosic en faveur d’une endométriose (relative fixité de l’utérus, nodules...)
Des lésions endométriosiques peuvent être dépistées grâce à une échographie ou endographie pelvienne, et une IRM
Mais elles sont vraiment visibles par le chirurgien lors d’une coelioscopie exploratrice.
Le chirurgien pourra alors traiter chirurgicalement les lésions si elles ne sont pas trop étendues ou inflammatoires.
4 stades sont décrits, en fonction de l’atteinte superficielle ou profonde des lésions péritonéales, ovariennes, des adhérences annexielles, et de l’obliétration partielle ou totale du cul-de sac de Douglas