Des études le prouvent

Etude n°1
"La Revue de l’Ostéopathie. 2011:2:31-36."
Perinetti L, Bozzetto M.

Objectif : Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont la plus grande cause d’absentéisme dans les entreprises. Nous avons cherché à évaluer l’intérêt et la faisabilité de créer une consultation d’ostéopathie au sein d’une grande entreprise, pour traiter les employés souffrant de TMS.
Méthodes : Deux ostéopathes ont organisé pendant huit mois une consultation pendant les horaires de travail des employés et ouvriers d’une entreprise de bâtiment, la société CARI. Les praticiens utilisaient des techniques de pratique courante, adaptées aux restrictions de mobilité de chaque patient. Un questionnaire de satisfaction et d’évolution du motif de consultation ainsi qu’une échelle numérique de douleur ont servi de critères de suivi.
Résultats : 151 employés ont été traités lors de 345 consultations. 97,4 % ont constaté une amélioration de leur motif de consultation.
LE TAUX D’ABSENTÉISME A DIMINUÉ DE 22,7 % ET 68,9 % ONT ESTIMÉ QUE LE TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE LEUR AVAIT PERMIS D’ÉVITER UN ARRÊT DE TRAVAIL POUR UN TOTAL DE 314 JOURS.
Conclusion : Il est possible d’intégrer une consultation d’ostéopathie dans une entreprise, de collaborer avec les médecins du travail pour le recueil de données analysables statistiquement. Nous préconisons de poursuivre cette démarche qui permettra d’accéder à des effectifs importants, d’effectuer des suivis longitudinaux et de tester certaines hypothèses de recherche en matière d’efficacité thérapeutique.

Etude n°2
L’intérêt de l’ostéopathie dans la prévention des arrêts de travail. Pascale Iratçabal D.O.
Mémoire d’Ostéopathie janvier 2007
Résumé par Bruno Ducoux

39 sujets volontaires, salariés de la clinique privé d’Arès (33) ont été traités en ostéopathie sur 6 mois en 2005 – 2006 par Pascale Iratçabal dans le cadre de son mémoire de fin d’étude en ostéopathie.
M Gérard Lamari, docteur en statistiques, a réalisé l’étude comparant les journées d’arrêt de travail enregistrées à la clinique pendant la durée de l’étude avec les arrêts de travail répertoriés les autres années.
De Juillet 2000 à Juillet 2005, date du début de l’étude, on notait 11,14 journées d’arrêt de travail en moyenne par an et par salarié; sachant que 39 % des salariés n’ont pas eu d’arrêt de travail.
De Juillet 2005 à fin Juin 2006, 1,74 jours d’arrêt de travail par an et par salarié ont été recensés; durant cette période, 34 des 39 salariés n’ont pas eu d’arrêt de travail.
En comparaison, la clinique Saint martin de Pessac (33), devenue Hôpital privé saint martin et employant 360 salariés a enregistré en 2006 une moyenne de 13,7 jours d’arrêt de travail par an et par salarié; ce chiffre peut être comparé avec les chiffre des cinq années précédentes.
EN CONCLUSION, LE NOMBRE DE JOURS D’ARRÊT DE TRAVAIL A ÉTÉ DIVISÉ PAR 6 PENDANT LA PÉRIODE OÙ UNE OSTÉOPATHE EST INTERVENUE.
Il existe une marge d’erreur inférieure à 1%, il est possible de conclure à l’efficience (ration efficacité/cout) de l’intervention d’un ostéopathe dans la prévention des arrêts de travail, sur cette population et dans cette période.

Charlotte Gallean Foy - Osteopathe en entreprise